la phytothérapie

la phytothérapie correspond au traitement des maladies par les plantes sous différentes formes, à dose pondérale. Le médecin peut ainsi prescrire ou conseiller la prise des plantes en elle-même, en allant de l’espèce alimentaire -céleri, radis noir, chou...- à la plante médicinale dans son ensemble -totum de plante, poudre de racine de gentiane, par exemple, ou faire appel à des formes spécifiques, qui sont les extraits fluides et solides (extrait d'écorce de saule) ainsi que les produit de distillation (huile essentielle).

Une forme concentrée:

A l'inverse des remèdes homéopathique, qui sont des dilutions aux propriétés spécifique, les phytomédicaments apparaissent souvent sous une formules concentrée: en augmentant les composants estimés efficaces, on accroit l'effet de la plante originelle. les préparations peuvent ainsi être classées par ordre croissant de concentration: suspension, poudre, infusion, teinture mère, extrait fluide, extrait sec-c'est le cas de l'aubépine, par exemple... Poudre et suspension correspondent à la plante pure additionnée des substances du support. les extraits totaux - l'infusion étant le plus simple- permettent de séparer les composants actifs des tissus fibreux et de les concentrer.

L'extraction peu également ne sélectionner qu'un groupe de principes actifs, comme l'azulène dans l'huile essentielle de camomille, et des flavonoïdes dans sont extrait sec.

Le totum et les principes actifs:

la recherche moderne qui met en évidence ces principes actifs (comme la vasicine d'Adhatoda vasica,qu'elle transforme en ambroxol, une molécule fluidifiante), a établi la notion de totum qui régit la phytothérapie: on sait maintenant que l'ensemble des principes actifs contenus dans une plante est supérieur à l'addition pure et simple de l'activité des principes isolés. Par exemple si l'activité du totum corespond à 10. elle devient inférieur à 10 si on ajoute les uns aux autres les principes actifs de la plante.

C'est donc le totum (extrait total) et les principes actifs qui représentent les éléments essentiels pris en compte par la phytothérapie. 

La partie utilisée appelée drogue, et aussi importante: elle peut avoir des effets variables pour une même plante, telle le fruit et la feuille du myrtille, qui ont des propriétés différentes.

Les phytothérapeutes donneront leur préférences à la plante telle quelle (suspension de plante d'ortie fraiche ou poudre de prêle), à un extrait plus ou moins concentré (teinture d'aubépine), à un extrait spécial ou une fraction de la plante (insaponifiable de maïs ou huile essentielle d'eucalyptus).

Les applications:    

la phytothérapie permet de traiter la cause d'une maladie, les symptômes, l’état du corps affecté et entraine la libération de substances toxiques des organes par le drainage. C'est tout cela qui fait de la phytothérapie une discipline complète, qui exige des connaissances aboutis en botanique, et en particulier sur les composants des plantes et entrant dans les extraits et préparations que l'on préconise.

Le phytothérapeute pourra de cette façon agir sur plusieurs aspect de la maladie. En outre, sur une même ordonnance, il prescrira des phytomédicaments, une ou plusieurs huiles essentielles (aromathérapie), mais aussi des macéras de bourgeons (gemmothérapie), qu'il n’hésitera pas à associer à une tisane.  

La phytothérapie, enfin, est parfaitement efficace pour traiter de nombreuses affections bénignes (insuffisance biliaire, crampes, rhinopharyngite...) et s'avère un excellent complément dans le soin d'affections plus sévères ou au cours de traitements pénibles.