La gemmothérapie s’inspire de la phytothérapie, mais aussi
de la réflexion homéopathique. Elle repose sur l’hypothèse que les tissus
embryonnaires végétaux en croissance, tels les bourgeons frais, les jeunes
pousses ou les radicelles, renferment toute l’énergie nécessaire au
développement de la plante. Ils sont en effet très riches en acides nucléiques
(acides aminés porteurs de l’information génétique), ainsi qu’en divers
facteurs de croissance comme les hormones ou les enzymes.
Une forme galénique originale:
En gemmothérapie, les macérats sont élaborés à partir de
bourgeons ou des parties jeunes de la plante, qui sont broyés à l’état frais et
mis à macérer 3 semaines dans un mélange de glycérine et d’alcool. Une fois
filtré, le liquide obtenu est dilué dans un mélange eau-alcool-glycérine. En
raison de l’action drainante qu’ils exercent, les macérats sont souvent
employés pour stimuler les organes d’élimination et faciliter la
désintoxication de l’organisme. Ils se prennent habituellement à raison de 50 à
150 gouttes par jour en monothérapie, ou sous forme de complexes, et souvent en
complément d’un traitement homéopathique. Leur tolérance est généralement
bonne, mais il faut tenir compte de la présence d’alcool.
Des actions particulières:
Les plantes dont on utilise les bourgeons en gemmothérapie
se retrouvent dans la phytothérapie : aubépine (Crataegus), cassis
( Rbes nigrum) ou tilleul (Tilia tomentosa)...., mais leurs
indications sont différentes, car il s’agit de tissus jeunes, à l’activité
spécifique.
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