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samedi 8 juin 2013

Gemmothérapie



La gemmothérapie s’inspire de la phytothérapie, mais aussi de la réflexion homéopathique. Elle repose sur l’hypothèse que les tissus embryonnaires végétaux en croissance, tels les bourgeons frais, les jeunes pousses ou les radicelles, renferment toute l’énergie nécessaire au développement de la plante. Ils sont en effet très riches en acides nucléiques (acides aminés porteurs de l’information génétique), ainsi qu’en divers facteurs de croissance comme les hormones ou les enzymes.


Une forme galénique originale:

En gemmothérapie, les macérats sont élaborés à partir de bourgeons ou des parties jeunes de la plante, qui sont broyés à l’état frais et mis à macérer 3 semaines dans un mélange de glycérine et d’alcool. Une fois filtré, le liquide obtenu est dilué dans un mélange eau-alcool-glycérine. En raison de l’action drainante qu’ils exercent, les macérats sont souvent employés pour stimuler les organes d’élimination et faciliter la désintoxication de l’organisme. Ils se prennent habituellement à raison de 50 à 150 gouttes par jour en monothérapie, ou sous forme de complexes, et souvent en complément d’un traitement homéopathique. Leur tolérance est généralement bonne, mais il faut tenir compte de la présence d’alcool.

Des actions particulières:

Les plantes dont on utilise les bourgeons en gemmothérapie se retrouvent dans la phytothérapie : aubépine (Crataegus), cassis ( Rbes nigrum) ou tilleul (Tilia tomentosa)...., mais leurs indications sont différentes, car il s’agit de tissus jeunes, à l’activité spécifique.

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