Originaire des plaines d’Amérique du nord, l’échinacée est
une plante d’ornement robuste à feuilles lancéolées. Il en existe une dizaine d’espèces,
dont trois sont cultivées à des fins médicinales. Ces espèces ont tantôt des
feuilles velues et entières, tantôt des feuilles dentées et presque glabres. L’inflorescence
est un grand capitule décoratif, avec des fleurs périphériques en languette,
violet-pourpre, roses ou blanches selon les espèces.
Parties utilisées :
La racine (pour les 3 espèces), les parties aériennes
(E.purpurea), la plante entière (E.angustifolia et E.pallida). Les parties
utilisées variant selon les espèces, la standardisation des extraits est difficile.
C’est la racine qui est actuellement le plus souvent utilisée. Elle se présente
comme un cylindre marqué de cicatrices. Dégageant une odeur faible, à saveur d’abord
sucrée, puis âcre et amère, l’échinacée est employée sous forme de teinture,
teinture-mère, extraits et poudre, seule ou associée à d’autres plantes.
Composants :
Les différentes parties de la plante renferment, en
proportions variables, des composés phénoliques dérivés de l’acide caféique
(ester osidique ou échinacoside), des composées aliphatiques insaturés
(alkylamides, échinacéine, isobutylamides…) et des polysaccharides (sucres).
Propriétés validées :
On a pu démontrer que l’administration d’échinacée
permettait d’augmenter la résistance contre les infections, et en particulier
contre la grippe. Dans l’attente d’une validation officielle de ses propriétés
immunostimulantes, la plante reste un simple adjuvant dans le traitement de
maladies infectieuses ou immunodépendantes.
Indications usuelles :
On prescrit l’échinacée pour son activité immunostimulante
efficace en cas d’affaiblissement des défenses de l’organisme dans la rhinite,
grippe, bronchite et autres affections des bronches. La plante peut être
également administrée, avec prudence et sous assistance médicale, lors d’une
chimiothérapie entrainant une immunodépression.
Précautions d’emploi :
L’échinacée ne semble à ce jour pas présenter de toxicité ou
d’effets secondaires. Cependant, il est préférable de disposer d’un avis
médical préalable pour éviter de passer à côté d’une pathologie grave qui
nécessiterait la mise en œuvre de traitements plus lourds. L’échinacée ne
dispense pas, en effet, des traitements par antibiotiques et autres agents
anti-infectieux. Son administration par voie parentérale (c’est-à-dire autre
que digestive) est déconseillée en raison de risques de réactions allergiques.
Utilisations :
Usage interne (rhinite, grippe, bronchite) : gélules
dosées à 325 MG de poudre de racine, 1 à 3 par jour avec un verre d’eau, avant
les repas. En prévention, 2 gélules par jour.
Si les symptômes persistent, consulter le médecin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire