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vendredi 21 juin 2013

Echinacée (Echinacea angustifolia, E. perpurea, E. pallida)



Originaire des plaines d’Amérique du nord, l’échinacée est une plante d’ornement robuste à feuilles lancéolées. Il en existe une dizaine d’espèces, dont trois sont cultivées à des fins médicinales. Ces espèces ont tantôt des feuilles velues et entières, tantôt des feuilles dentées et presque glabres. L’inflorescence est un grand capitule décoratif, avec des fleurs périphériques en languette, violet-pourpre, roses ou blanches selon les espèces.



Parties utilisées :
La racine (pour les 3 espèces), les parties aériennes (E.purpurea), la plante entière (E.angustifolia et E.pallida). Les parties utilisées variant selon les espèces, la standardisation des extraits est difficile. C’est la racine qui est actuellement le plus souvent utilisée. Elle se présente comme un cylindre marqué de cicatrices. Dégageant une odeur faible, à saveur d’abord sucrée, puis âcre et amère, l’échinacée est employée sous forme de teinture, teinture-mère, extraits et poudre, seule ou associée à d’autres plantes.

Composants :
Les différentes parties de la plante renferment, en proportions variables, des composés phénoliques dérivés de l’acide caféique (ester osidique ou échinacoside), des composées aliphatiques insaturés (alkylamides, échinacéine, isobutylamides…) et des polysaccharides (sucres).



Propriétés validées :
On a pu démontrer que l’administration d’échinacée permettait d’augmenter la résistance contre les infections, et en particulier contre la grippe. Dans l’attente d’une validation officielle de ses propriétés immunostimulantes, la plante reste un simple adjuvant dans le traitement de maladies infectieuses ou immunodépendantes.

Indications usuelles :
On prescrit l’échinacée pour son activité immunostimulante efficace en cas d’affaiblissement des défenses de l’organisme dans la rhinite, grippe, bronchite et autres affections des bronches. La plante peut être également administrée, avec prudence et sous assistance médicale, lors d’une chimiothérapie entrainant une immunodépression.

Précautions d’emploi :
L’échinacée ne semble à ce jour pas présenter de toxicité ou d’effets secondaires. Cependant, il est préférable de disposer d’un avis médical préalable pour éviter de passer à côté d’une pathologie grave qui nécessiterait la mise en œuvre de traitements plus lourds. L’échinacée ne dispense pas, en effet, des traitements par antibiotiques et autres agents anti-infectieux. Son administration par voie parentérale (c’est-à-dire autre que digestive) est déconseillée en raison de risques de réactions allergiques.

Utilisations :
Usage interne (rhinite, grippe, bronchite) : gélules dosées à 325 MG de poudre de racine, 1 à 3 par jour avec un verre d’eau, avant les repas. En prévention, 2 gélules par jour.

Si les symptômes persistent, consulter le médecin.

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