Autre nom : cacaotier
Petit arbre originaire d’Amérique centrale, le cacaoyer peut
atteindre 10m de haut. Il porte de grandes feuilles ovales à l’extrémité
pointue. Les fleurs, de petite taille, éclosent directement sur le tronc et les
branches. Le fruit se développe à même l’écorce ; il contient une pulpe d’un
blanc jaunâtre où sont disséminées 20 à 40 graines, les fèves à cotylédons
gras.
Parties utilisées :
Les fèves. On leur subir différents traitements (torréfaction,
laminage…) qui permettent d’obtenir le
cacao, dont on fait ensuite le chocolat. L’usage du cacao reste essentiellement
alimentaire. Des dérivés tels que le beurre de cacao sont utilisés en
pharmacologie et en cosmétologie. D’autre encore sont utilisés dans le secteur
agroalimentaire.
Composants :
La fève est très riche en lipides (beurre de cacao), est
composée d’acide gras (palmitique, stéarique, oléique) et de triglycérides. La teneur
de ces composés varie selon l’origine des cacaos. Les bases xanthiques
(théobromine et caféine en faible quantité) accompagne des protéines, des flavonoïdes,
des minéraux (magnésium essentiellement) et surtout des polyphénols et des
procyanidines antiradicalaires qui combattent les radicaux libres en excès. La fermentation
permet l’épanouissement de l’arôme, qui se compose d’une centaine de constituants.
Propriétés validées :
Certaines propriétés du cacao sont liées aux polyphénols,
qui agissent sur la réduction de l’oxydation des lipoprotéines LDL (mauvais
cholestérol). Le cacao a aussi, grâce aux flavonoïdes qu’il contient, un effet
sur le système vasculaire. De plus, on a pu démontrer que ces flavonoïdes qu’il
contient, un effet sur le système vasculaire. De plus, on a pu démontrer que
ces flavonoïdes, en s’opposant à la formation d’amas de plaquettes sanguines,
possédaient une action dite « à effet d’aspirine ». enfin, d’autres
travaux ont mis en évidence un effet d’inhibition de 60 à 80 % de la
transcription de l’interleukine 2, modulant la fonction immunitaire.
Indications usuelles :
Considéré essentiellement comme un aliment du plaisir, le
cacao est cependant reconnu en tant que remède général et tonique ainsi que
comme astringent actif sur les diarrhées. D’autres indications apparaitront peut-être
d’ici peu : des services universitaires d’oncologie et d’hématologie ont
récemment démontré des propriétés intéressantes. On pourrait alors prescrire le
chocolat sinon en tant que remède, du moins comme acteur de prévention en
nutrition et en nutrithérapie. En usage externe, on recommande le beurre de
cacao pour traiter certaines irritations de la peau et les gerçures des lèvres.
Précautions d’emploi :
Il existe un risque de réaction allergique entrainant
migraines ou constipation, mais il semble bien que cette intolérance soit
strictement individuelle.
Utilisations :
Usage interne : le cacao ne faisant encore l’objet d’aucune
préparation pharmaceutique, sa consommation reste à l’appréciation raisonnée de
chacun.
Usage externe (irritation de la peau, gerçures des
lèvres) : beurre de cacao 4ou 5 applications par jour.
Si les symptômes persistent , consulter le médecin.
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